Une comédie sociale simplette.
Mieux vaut un cinéaste qui s’entête dans une voie que celui qui les suit toutes vaguement. Terraferma, le nouveau film de l’auteur de Respiro, part dans tous les sens, sans jamais s’attacher à un seul jusqu’au bout.
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Il y a l’argument sentimental (Filippo, jeune rustre sicilien qui aime une continentale), le fil féministe (la mère de Filippo, veuve, qui ne songe qu’à quitter cette île sans avenir), le couplet patriarcal (avant, c’était mieux), la critique politique (les lois policières anti-immigration), l’antienne sociale (finie la pêche, place au tourisme de masse), etc.
Trop c’est trop, avec beaucoup de manichéisme et peu de cinéma. Sur un sujet proche, revoyons l’admirable Tornando a casa de Vincenzo Marra (2001).
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