Depuis quelques jours déjà, l’événementiel Comic Con nous dévoile au compte-goutte les teasers spectaculaires des attendues productions Marvel / Dc Comics, du blockbuster pyrotechnique à la série télévisée audacieuse : Justice League, Iron Fist, Luke Cage…D’entre tous ces films-annonces, nous retiendrons particulièrement celui de Wonder Woman : près de trois minutes focalisés sur l’amazone, égérie d’un imaginaire […]
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Depuis quelques jours déjà, l’événementiel Comic Con nous dévoile au compte-goutte les teasers spectaculaires des attendues productions Marvel / Dc Comics, du blockbuster pyrotechnique à la série télévisée audacieuse : Justice League, Iron Fist, Luke Cage…D’entre tous ces films-annonces, nous retiendrons particulièrement celui de Wonder Woman : près de trois minutes focalisés sur l’amazone, égérie d’un imaginaire comic-book subtilement féministe. Gal Gabot se réapproprie suite à sa prestation contestée dans Batman v Superman les oripeaux de l’héroïne fétichisée, incarnation de la femme libérée, crée par le psychologue William Moulton Marston (All Star Comics #8, décembre 1941). Gabot y affiche son air triste, sa mélancolie quasi jane austienne, entre deux enjambées olympiques de haute volée.
C’est cette dichotomie entre la douceur sensuelle de la femme au lasso et sa conviction de Valkyrie qui détonne au fil des explosions. Si le cadre historique renvoie forcément à l’élégamment pulp Captain America de Joe Johnston, et si Gabot ne peut totalement se dédouaner de l’influence de Lynda Carter, Wonder Woman cathodique de l’ère 1975-1979, prions tout de même pour que ce summer movie prévu pour 2017 sache nous offrir, deux ans après la discrète Supergirl de CBS, un girl power actuel et non faisandé. Rappelons qu’en 2005, c’est Joss Whedon qui était annoncé à la tête d’un tel projet, consacrant en vedette celle qui, au début des années 2000, fut volontiers magnifiée par les animateurs Paul Dini et Bruce Timm (la série La ligue des Justiciers).
{"type":"Banniere-Basse"}