Le réalisateur du “Fabuleux Destin d’Amélie Poulain” revient avec une comédie dystopique de science-fiction, présentant sa fidèle clique de comédien·nes et une mise en scène à la fantaisie surannée.
Cela faisait presque dix ans que Jean-Pierre Jeunet n’avait pas réalisé de long-métrage de fiction, le dernier en date étant L’Extravagant voyage du jeune et prodigieux T. S. Spivet, sorti en 2013 et boudé par le public avec moins de 700 000 entrées enregistrées.
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Le cinéaste français revient aujourd’hui avec un film entièrement produit et diffusé par Netflix, un film de science-fiction à l’univers proche de Mars Attacks!, plein de gadgets électroniques et de couleurs vives.
L’humain contre la machine
Le teaser diffusé le 27 décembre par Netflix donne le ton et l’atmosphère du film : dans une société futuriste ultra sophistiquée, caricature de la modernité des années 1960 matinée d’un apparat SF – nourriture monochrome, robots ménagers, pelouse tondue au millimètre et bâtiments jumeaux poussant partout –, une galerie de personnages vit sa plus paisible existence.
Mais un jour, les robots décident de prendre leurs maîtres en otage, se livrant une bataille sans merci dans un confinement forcé entre machines et humains. Un synopsis qui rappelle le huis clos auquel la pandémie nous a contraints, auquel Jeunet associe une satire stylisée et comique de la robotisation de nos foyers.
Pour interpréter ses habitants futuristes, Jeunet fait appel à ses fidèles comédien·nes : Isabelle Nanty et André Dussollier, vus dans Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain, côtoient Elsa Zylberstein et Stéphane de Groodt, nouveaux venus dans l’univers du cinéaste et de son coscénariste Guillaume Laurant. On verra également dans ce film Manu Payet, Youssef Hajdi, Claude Perron et Claire Chust.
BIGBUG sortira sur la plateforme le 11 février 2022.
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