Du récit de William Wallace, porte parole luttant pour l’indépendance écossaise (Bravenheart) à celui du fils de Dieu (La passion du Christ), c’est avant tout le concept de Foi que Mel Gibson illustre au gré des films, volontiers épiques, qu’il met en scène. Dix ans après le grand spectacle ethnographique Apocalypto, l’artiste nous plonge avec […]
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Du récit de William Wallace, porte parole luttant pour l’indépendance écossaise (Bravenheart) à celui du fils de Dieu (La passion du Christ), c’est avant tout le concept de Foi que Mel Gibson illustre au gré des films, volontiers épiques, qu’il met en scène. Dix ans après le grand spectacle ethnographique Apocalypto, l’artiste nous plonge avec Hacksaw Ridge au coeur de la seconde guerre mondiale, au plus près d’un pacifiste fédérateur dont les convictions intimes seront source d’héroïsme.
Ici incarné par le fluet Andrew Garfield (The Social Network, The Amazing Spider Man), le soldat-médecin Desmond Doss a toujours été perçu à travers la culture américaine comme une figure emblématique des troupes US, récompensé par la médaille d’honneur pour sa bravoure. Membre de l’Église adventiste du septième jour, il refusât jusqu’au bout d’user de son arme. Entre batailles haletantes, icône-martyr et imaginaire religieux, Mel Gibson semble avec ce biopic romancé livrer une synthèse à feu et à sang de son propre cinéma.
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