Tarotde Rudolf Thome (1986), avec Vera Tschechowa, Hanns ZischlerPeut-être qu’un jour l’Histoire décrétera que le grand cinéaste allemand de la fin du xxe siècle, après Fassbinder, était Rudolf Thome. Pour l’heure, il stagne dans le purgatoire. A l’époque de cette adaptation modernisée des Affinités électives de Goethe, version sentimentale et raffinée de ce qu’on nomme […]
Tarot
de Rudolf Thome (1986), avec Vera Tschechowa, Hanns Zischler
Peut-être qu’un jour l’Histoire décrétera que le grand cinéaste allemand de la fin du xxe siècle, après Fassbinder, était Rudolf Thome. Pour l’heure, il stagne dans le purgatoire. A l’époque de cette adaptation modernisée des Affinités électives de Goethe, version sentimentale et raffinée de ce qu’on nomme vulgairement échangisme, Thome avait le vent en poupe. On le considérait alors comme le Rohmer allemand. On l’a oublié, mais il faut (re)voir ce magique Tarot : une œuvre assez lente, bourrée d’ellipses audacieuses, où un Thome au sommet de son art met en équation ce qui travaille son cinéma depuis toujours : l’utopie amoureuse.
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