Avant de retourner musarder avec les fantômes ce mercredi 8 mars grâce au Secret de la chambre noire, prenons l’occasion de cette sortie pour se rappeler au glaçant souvenir de l’un des premiers films du réalisateur japonais, auteur d’une filmographie pleine d’absences. Après un passage éclair à la réalisation de roman porno chez la Nikkatsu, […]
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Avant de retourner musarder avec les fantômes ce mercredi 8 mars grâce au Secret de la chambre noire, prenons l’occasion de cette sortie pour se rappeler au glaçant souvenir de l’un des premiers films du réalisateur japonais, auteur d’une filmographie pleine d’absences.
Après un passage éclair à la réalisation de roman porno chez la Nikkatsu, Kurosawa va s’approcher pour la première fois d’un univers fantastique horrifique avec Sweet Home (1989), sous influence de La Maison du diable (1963) de Robert Wise. L’équipe de tournage qui s’aventure dans la maison abandonnée de l’artiste Ichirō Mamiya va se retrouver en prises avec un esprit vengeur. Ombre parmi les ombres, il désordonne l’espace en le plongeant dans l’obscurité, et y fait naître des visions d’horreur pour les visiteurs au sort funeste. Dans le lieu aux milles possibilités de construction qu’est la maison hantée, Kurosawa peut savamment organiser l’espace d’une manière récréative, mais on y discerne déjà les thèmes immanents de sa filmographie à venir, présence évanescente et absence destructrice.
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