Un ancien parrain de la mafia est kidnappé par une bande de jeunes malfaiteurs néophytes, gosses de riches et étudiants BCBG qui pensent que seul le vieux gangster leur permettra de retrouver la soeur de l’un d’entre eux, mystérieusement disparue. Argument filandreux s’il en est, qui a du mal à motiver cette poussive pochade multipliant […]
Un ancien parrain de la mafia est kidnappé par une bande de jeunes malfaiteurs néophytes, gosses de riches et étudiants BCBG qui pensent que seul le vieux gangster leur permettra de retrouver la soeur de l’un d’entre eux, mystérieusement disparue. Argument filandreux s’il en est, qui a du mal à motiver cette poussive pochade multipliant les coups de théâtre foireux, les trahisons et les scènes d’hystérie, dans le plus pur style des matchs d’improvisation. On cherche encore la raison d’être d’un film aussi minuscule, qui s’inspire péniblement des récents succès de Tarantino (en retenant surtout les conversations stupides en voiture) et des scénarios alambiqués à la mode. Au milieu de jeunes comédiens nuls, Christopher Walken, ex-grand acteur, aujourd’hui grandiose cabot que seul Abel Ferrara parvient encore à libérer de son autoparodie, se retrouve ligoté à une chaise pendant les trois quarts du film. Comme pour s’excuser auprès des spectateurs, il attend avec eux que ce calvaire filmique s’achève. Et c’est interminable.
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