Ce premier film étant instantanément devenu culte, on pourrait croire qu’il ne s’agit que d’un gadget noir et blanc daté années 80 à mort. Tout faux. Avant d’être l’archétype du cinéaste-indépendant-new-yorkais, Jim Jarmusch est un cinéaste. Il qualifie lui-même l’errance loufoque de ses trois slackers de « film d’humour noir quasi néoréaliste, dans le style imaginaire […]
Ce premier film étant instantanément devenu culte, on pourrait croire qu’il ne s’agit que d’un gadget noir et blanc daté années 80 à mort. Tout faux. Avant d’être l’archétype du cinéaste-indépendant-new-yorkais, Jim Jarmusch est un cinéaste. Il qualifie lui-même l’errance loufoque de ses trois slackers de « film d’humour noir quasi néoréaliste, dans le style imaginaire d’un metteur en scène venu d’Europe centrale et obsédé par Ozu ! » Le paradis floridien aura un goût amer. Après avoir bien ricané, on quitte ce conte d’exil franchement secoué.
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