Après Nanni Moretti, Steven Spielberg s’apprête à présider le Jury du 66e Festival de Cannes, qui se tiendra du 15 au 26 mai 2013.
La France et son cinéma irriguent depuis longtemps l’œuvre de Steven Spielberg. Se rappeler François Truffaut dans ses Rencontres du troisième type, ou bien Paris et ses acteurs (Yvan Attal, Mathieu Amalric) dans Munich. Exemples parmi d’autres, illustrations d’une affection jamais démentie.
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A cette relation, s’ajoute évidemment l’ampleur de la figure du cinéaste, son aura transculturelle et transgénérationnelle. Malgré une qualité inégale de production – de blockbusters guimauves en projets plus profonds, Spielberg rayonne.
Relativement habitué de la Croisette (le Prix du Scénario en 1974 pour Sugarland Express ; hors compétition avec E.T en 1982, La Couleur pourpre en 1986 et Indiana Jones 4 en 2008), il devient ainsi, après avoir décliné de nombreuses demandes de Gilles Jacob (pour cause de tournages), le Président du Jury du 66e Festival de Cannes. Un nouveau rôle à propos lequel il déclare, via un communiqué :
« Mon admiration pour la façon inébranlable dont le Festival de Cannes défend le cinéma international est totale. Car Cannes est le plus prestigieux de tous les festivals, ce qui lui permet de continuer à affirmer que le cinéma est un art qui transcende les cultures et les générations. »
Après le palmarès discutable de Nanni Moretti, espérons que le choix Spielberg s’avère pertinent.
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