Entre fiction et documentaire, ce film nous plonge dans le milieu des junkies et dealers du quartier Stalingrad-La Chapelle. Fleur Albert a choisi comme acteurs de véritables protagonistes de cette communauté et a voulu les élever au-dessus de leur condition de semi-clochards urbains, de même qu’elle a voulu pousser son film au-delà du simple constat […]
Entre fiction et documentaire, ce film nous plonge dans le milieu des junkies et dealers du quartier Stalingrad-La Chapelle. Fleur Albert a choisi comme acteurs de véritables protagonistes de cette communauté et a voulu les élever au-dessus de leur condition de semi-clochards urbains, de même qu’elle a voulu pousser son film au-delà du simple constat sociologique.
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L’intention est belle, louable, mais le résultat ne convainc qu’en partie. La partie fiction pêche par sur-écriture et un jeu d’acteur statutaire, voire statique. En revanche, tout ce qui est de l’ordre du documentaire est assez fort, des friches urbaines du nord de Paris aux corps et visages des personnages, à la fois beaux et marqués par la vie, la came, l’épuisement.
Fleur Albert ne porte aucun jugement sur leur condition et n’entre pas dans l’analyse des circonstances qui les ont conduit vers cette précarité : elle se contente de les filmer avec attention, leur donnant une visibilité et la noblesse de personnages de cinéma
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