« Slumdog handballer ». Bien plus cool que le mélo racoleur de Danny Boyle.
Dans la famille Pasolini, mauvaise pioche. On est tombé sur un lointain cousin du grand PPP (pure hypothèse), Uberto, qui, exilé en Grande-Bretagne, s’est adonné à des activités inavouables, comme produire la pochade The Full Monty. Ce faux frère duplique la recette à succès dans cette farce sociale sur les problèmes d’immigration du tiers-monde. Il suffisait de troquer les chômeurs poussifs montant un numéro de Chippendales contre un groupe de Sri Lankais qui, désespérés de ne pas obtenir de visa pour émigrer en Europe, décident de former une équipe de handball bidon, et sont ainsi invités en Bavière (pour un tournoi). La drôlerie provient d’une part des péripéties préalables à l’obtention des visas ; d’autre part de la difficulté à faire durer la supercherie une fois en Allemagne. C’est gentil tout plein, mais seule la vision néoréaliste des bidonvilles de Colombo a un quelconque intérêt.
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