Spawn, inventé par le dessinateur Todd McFarlane, est le dernier-né d’une nouvelle génération de super-héros engendrée par le succès du Batman de Tim Burton. Un flic brûlé vif conclut un pacte avec le démon afin de revenir sur terre déguisé en justicier et punir les méchants. C’est du moins ce que l’on comprend approximativement dans […]
Spawn, inventé par le dessinateur Todd McFarlane, est le dernier-né d’une nouvelle génération de super-héros engendrée par le succès du Batman de Tim Burton. Un flic brûlé vif conclut un pacte avec le démon afin de revenir sur terre déguisé en justicier et punir les méchants. C’est du moins ce que l’on comprend approximativement dans cette adaptation cinématographique de la BD, qui défie l’entendement à force de nullité. On ne sait ce qu’il y a de pire dans Spawn, la laideur des images de synthèse, la confusion du scénario, l’agitation hystérique de la caméra, les dialogues consternants ou le jeu pathétique des acteurs. Spawn est un sous-produit qui rivalise de débilité avec des oeuvres telles que Power rangers ou Mutronics, que l’on serait tenté de conseiller aux fans du Club Dorothée en raison de sa violence décérébrée, et dont l’esthétique ferait passer Mortal kombat pour un film de Tsui Hark.
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