SIX INÉDITS CORÉENS à L’Arlequin à ParisOn se réjouit de ce programme alors qu’a lieu à la Cinémathèque une rétrospective Im Kwon-Taek. L’Oiseau qui suspend son vol sort du lot et se présente comme la seule découverte d’une sélection pas toujours convaincante.Effectivement, Sentiments de Bae Chang-Ho, film historique retraçant le parcours d’une femme ayant fuit […]
SIX INÉDITS CORÉENS
à L’Arlequin à Paris
On se réjouit de ce programme alors qu’a lieu à la Cinémathèque une rétrospective Im Kwon-Taek. L’Oiseau qui suspend son vol sort du lot et se présente comme la seule découverte d’une sélection pas toujours convaincante.
Effectivement, Sentiments de Bae Chang-Ho, film historique retraçant le parcours d’une femme ayant fuit le domicile conjugal, manque singulièrement de souffle.
La Guerre blanche ne transporte guère elle non plus. Si le film propose une version coréenne de la guerre du Vietnam, il peine malgré tout à sortir des sentiers battus.
Mais attardons-nous sur L’Oiseau qui suspend son vol, premier long métrage prometteur de Jeon Soo-Il. Les personnages du film aspirent à la réalisation d’un mouvement, notamment filmique, à commencer par Kim, ce prof de cinéma dont le rêve est de filmer le vol des oiseaux tel qu’il en a gardé le souvenir dans son enfance. L’Oiseau qui suspend son vol, c’est l’envers d’une image cinématographique rêvée, sorte de paradis perdu, et la tentative vaine de renouer avec. Il y a du Hou Hsiao-hsien dans l’air… Par ses mises en abyme, L’Oiseau… s’ancre dans l’apprentissage du cinéma, pour questionner l’origine d’une image cinématographique et son sens. Un superbe film sur le désir et sa douloureuse réalisation.
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Les Insurgés de Park Kwang-Su, La Guerre blanche de Jung Ji-Young, Joint security area de Park Chan-Uk, Sentiments de Bae Chang-Ho,Happy end de Jung Ji-Woo, L’Oiseau qui suspend son vol de Jeon Soo-Il
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