L’acteur de 65 ans porte un regard critique sur deux rôles pourtant récompensés aux Oscars.
Dans Elvis de Baz Luhrmann, il est le colonel Tom Parker, militaire reconverti en manager et mentor du King à l’aube de sa carrière. Tom Hanks, dont la filmographie avoisine désormais les soixante films, est revenu sur sa carrière dans une interview du New York Times datant du 15 juin.
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Des classiques bardés de récompenses aux comédies américaines emblématiques, en passant par la période plus sombre du Da Vinci Code, l’acteur évalue l’ensemble de son travail avec bienveillance, mais observe certains de ses rôles clés à travers des prismes différents.
Si c’était à refaire…
Il est notamment possible que Forrest Gump et Philadelphia, qui lui ont tous deux valu un Oscar, n’auraient pas eu le même retentissement aujourd’hui. L’évolution des combats à propos du handicap, d’une part, et des mouvements LGBTQI+ d’autre part, lèverait des questions éthiques que Tom Hanks reconnaît volontiers : “Est-ce qu’un homme hétérosexuel pourrait faire ce que j’ai fait dans Philadelphia aujourd’hui ? Je ne pense pas, et à raison”. Pour appuyer cette position, il invoque le manque d’authenticité de la prestation et la légitimité des revendications des communautés concernées. Pour rappel, Philadelphia, où il tenait le premier rôle, mettait en scène un avocat qui perd son travail le jour où il annonce sa séropositivité.
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