Acclamé par la critique à sa sortie, Short cuts est à ce jour la fresque unanimiste la plus aboutie d’Altman, qui pousse à un degré de perfection impressionnant le système inauguré par Un Mariage et Nashville. Altman scrute le quotidien d’une vingtaine d’habitants de Los Angeles, ce qui lui permet de régler une nouvelle fois […]
Acclamé par la critique à sa sortie, Short cuts est à ce jour la fresque unanimiste la plus aboutie d’Altman, qui pousse à un degré de perfection impressionnant le système inauguré par Un Mariage et Nashville. Altman scrute le quotidien d’une vingtaine d’habitants de Los Angeles, ce qui lui permet de régler une nouvelle fois ses comptes avec la société américaine. Mais on a le droit d’être écœuré par l’humour vachard et la misanthropie du cinéaste, qui en rajoute dans le mépris de ses compatriotes. D’ailleurs, les films polyphoniques d’Altman nous paraissent moins intéressants que ceux où il revisite le cinéma de genre en s’attachant à des antihéros solitaires (Le Privé, John McCabe, Images, ses trois meilleurs films).
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