Le quotidien d’une call-girl dans un film allumeur.
Avec son titre, son pitch et la sexy Hafsia Herzi dans le rôle titre, ce film fait tout pour racoler le chaland et lui promettre le frisson érotique. Pourquoi pas, le cinéma est aussi fait de ça et pour ça. Amincie (depuis Kechiche), maquillée et vêtue pour l’emploi, filmée avec attention par Sylvie Verheyde, Hafsia Herzi est plus belle que jamais et fait le job. Face à elle, le petit punk Ash Stymest a du mal à rivaliser en sauveur potentiel et amant putatif.
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Le film joue sur un double registre hypocritement moralisateur, avec un scénario anti-exploitation des travailleurs du sexe et une mise en scène qui allume (c’est le mot) tous les codes de la tension érotique (sans aller très loin non plus). Bref, Sex Doll fait un peu la pute tout en condamnant le proxénétisme, hiatus qui laisse au final un goût prononcé d’artificialité.
Sex Doll de Sylvie Verheyde (Fr., 2016, 1 h 42)
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