Crétinerie sacrificielle à esthétique publicitaire.
On se sent comme lobotomisé à la sortie de Sept vies, mélo lessivant, tellement propre et éclatant de lumière qu’il lave votre cerveau plus blanc que blanc. Son esthétique publicitaire cucu, toute prête à accueillir une apparition de la Vierge vantant les mérites d’un nouvel assouplissant, est mise au service d’une philosophie de la vie d’une crétinerie rare : un homme très très riche, responsable de la mort de sa femme et d’une famille, choisit de se racheter en aidant sept personnes très très malheureuses. Muccino (le Marc Levy du cinéma) a beau tenter de faire diversion avec un montage faussement complexe, il ne peut dépasser le simplisme de son arithmétique qui désigne comme valeur absolue le sacrifice, ce nettoyant bien pratique qui vient à bout des taches les plus coriaces. Seul Will Smith, bon acteur, parvient à tirer son épingle du jeu.
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