Le cinéma d’animation uruguayen doit encore faire ses preuves.
Un film d’animation réalisé un peu partout sur le continent sud-américain (Uruguay, Chili, Argentine) en stop-motion (image par image) et pâte à modeler (cf. Wallace et Gromit). On illustre ici l’histoire de l’aventurier british Alexander Selkirk, qui a inspiré à Daniel Defoe son Robinson Crusoé. Pourquoi pas, mais dans ce cas autant être fidèle à la réalité. Hélas, le film se fiche royalement de l’exactitude historique. Si l’on décide au contraire d’opter pour la fantaisie, il faut y aller franco. Malgré quelques idées sympas à la Nick Park (la chèvre chargée de déclencher un dispositif permettant de masquer l’habitat du solitaire), le film manque d’éclat, reste plan-plan, appliqué. On attend en vain l’étincelle qui dynamiterait cette comédie. Entre parenthèses, à quand un vrai film d’animation pour adultes (gore ou autre) ? Un territoire plus excitant à défricher que ces sempiternels délayages pour enfants.
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