Une farce démago sur l’éducation.
Encore et toujours la même petite musique à la noix du cinéma italien moyen, entre chronique sociale et roman-photo.
Dans cette histoire d’écrivain misanthrope découvrant tardivement qu’il a un fils adolescent, on note en particulier une volonté démagogique de concilier les extrêmes.
Genre, le dealer féru d’art qui organise un ciné-club Truffaut chez lui ; ou l’actrice porno qui dicte ses mémoires au vieux prof pétri de culture latine.
Autant de leurres supposés donner le change, pallier la pauvreté de ce film aussi faux qu’anodin, qui n’est au fond qu’une bluette familiale où chaque particularisme censément bancal des personnages sert à accentuer l’attendrissement du spectateur.