Si le cinéma a la capacité miraculeuse de pouvoir provoquer chez le spectateur une grande partie du spectre des émotions humaines, il en est une particulièrement ambiguë, en équilibre précaire entre le rire et le malaise : la gêne. On ne compte plus les scènes, souvent de comédies, dans lesquelles les personnages s’empêtrent, consciemment ou […]
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Si le cinéma a la capacité miraculeuse de pouvoir provoquer chez le spectateur une grande partie du spectre des émotions humaines, il en est une particulièrement ambiguë, en équilibre précaire entre le rire et le malaise : la gêne. On ne compte plus les scènes, souvent de comédies, dans lesquelles les personnages s’empêtrent, consciemment ou non, dans les situations les plus honteuses, provoquant autant la stupéfaction que l’hilarité. Le processus naturel d’identification aux personnages nous pousse à les prendre en pitié quant un ressort étrangement sadique alimente l’envie de les voir s’enfoncer davantage dans le marasme, pour notre plus grand plaisir…
De la scène de dance complètement WTF de Peter Parker dans Spider-Man 3 (2007) à la délicieuse tarte aux pommes d’American Pie (1999), des facéties scatologiques de Borat (2006) aux érections intempestives d’Anchorman (2004), petit voyage jouissif dans les scènes les plus gênantes du 7e art. Bien entendu, il y a du sexe, et beaucoup de blagues de prout.
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