Présenté en Compétition Officielle au prochain Festival de Cannes, Juste la fin du monde, adaptation d’une pièce de théâtre éponyme de Jean-Luc Lagarce, est le sixième long-métrage de Xavier Dolan. Des deux extraits déjà révélés – le premier mettant l’accent sur les échanges collégiaux entre Vincent Cassel, Léa Seydoux et Marion Cotillard – celui-ci est indéniablement le plus intimiste. En […]
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Présenté en Compétition Officielle au prochain Festival de Cannes, Juste la fin du monde, adaptation d’une pièce de théâtre éponyme de Jean-Luc Lagarce, est le sixième long-métrage de Xavier Dolan. Des deux extraits déjà révélés – le premier mettant l’accent sur les échanges collégiaux entre Vincent Cassel, Léa Seydoux et Marion Cotillard – celui-ci est indéniablement le plus intimiste. En cette séquence claire-obscure, Nathalie Baye, grimée comme une typique Mommy dolanienne, dialogue avec Gaspard Ulliel, sorte d’avatar sensible du jeune cinéaste québécois. Au plus près des corps, la caméra y capte en une sérénité funèbre la fragilité de l’amour filial. Et pour cause, l’œuvre nous contant l’histoire d’un garçon souffrant, venu annoncer à sa famille sa mort prochaine.
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