Géronto-bluette cornaquée par un Jack Nicholson encore vivace.
Deux vieux cancéreux au stade terminal décident de réaliser tous leurs rêves. Jadis hilarant (Spinal Tap), brillant (Quand Harry rencontre Sally), percutant (Misery), Rob Reiner n’est plus que l’ombre de lui-même, un auteur de “feel good movies”. Il poursuit son chemin de croix avec ce gentil mélo farcesque qui vient alimenter le sous-genre florissant des gérontofilms (Cortex, La Famille Savage, etc.). Le spectacle, cossu, tapissé de musique d’ascenseur, se résume, en gros, à une série de cartes postales (Pyramides, Muraille de Chine, Taj Mahal, etc.). Autant de lieux visités par l’Auguste (Nicholson) flanqué de son clown blanc bronzé (Freeman).
Le pire : le Black politiquement correct incarné par Freeman – puits de science, bon mari et bon père. La cerise sur le gâteux : Nicholson, qui cherche à rééditer son rôle à oscar du misanthrope apprivoisé (Pour le pire et le meilleur) en jouant le milliardaire mal embouché. Facile, mais grâce à lui ce flan ne sombre pas complètement dans le sirop. `
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