Dénonçant la politique « violente » du gouvernement Macron , le producteur français Hugues Charbonneau a refusé l’invitation à dîner de l’Elysée avant l’ouverture du 71e Festival de Cannes.
« Merci pour votre invitation à dîner à l’Elysée. Je ne viendrai pas. » c’est la réponse glaciale faite par producteur français Hugues Charbonneau à l’invitation officielle d’Emmanuel Macron « en l’honneur des acteurs du cinéma », avant l’ouverture du 71e Festival de Cannes.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Le producteur du film 120 Battements par minute explique qu’il ne viendra pas dîner ce jeudi 26 avril à l’Elysée en raison du vote par l’Assemblée nationale, dimanche dernier, de la loi « abjecte » sur l’asile et l’immigration. Dénoncé comme « dangereux » et « déséquilibré » par plusieurs associations, ce texte qui vise à réduire à 6 mois, contre 11 aujourd’hui, les délais des procédures d’asile, a suscité l’indignation d’une partie de la société civile.
@EmmanuelMacron merci pour votre invitation à dîner à l’Elysée. Je ne viendrai pas. Comment se réjouir après l’abjecte loi votée dimanche par votre majorité? Votre politique est violente, vous faites ce que le vieux monde sait faire de mieux : stigmatiser et exclure. Sans moi. pic.twitter.com/b0w3je2M1A
— hugues charbonneau (@hcharbonneau) 25 avril 2018
« stigmatiser et exclure »
« Comment se réjouir après l’abjecte loi votée dimanche par votre majorité? » s’interroge Charbonneau avant de fustiger la politique du président Macron qu’il juge « violente ». Il conclut : « Vous faites ce que le vieux monde sait faire de mieux : stigmatiser et exclure. Sans moi. » Lauréat du Grand Prix du dernier Festival de Cannes et du César du meilleur film en 2018, le film de Robin Campillo suivait la lutte acharnée de l’asso militante Act-up pour influencer les politiques publiques contre le Sida, au début des années 1990.
{"type":"Banniere-Basse"}