Un thriller peu inspiré qui porte hélas bien son titre.
De Rapt (Lucas Belvaux) à Fantastic Mr. Fox (Wes Anderson) en passant par In the Air (Jason Reitman), il semblerait, ces derniers mois, que les cinéastes se soient donné le mot pour faire souffrir les chefs d’entreprise en leur infligeant toutes sortes d’épreuves venant troubler leur quête effrénée de verticalité.
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Sans laisser de traces vient se fondre dans ce cortège en proposant le récit d’un aspirant pdg qui, se retrouvant mêlé à une histoire de meurtre, va tomber dans une paranoïa très Crime et châtiment.
Si le film partait d’une combinaison intéressante de double crise (économique, de la quarantaine), il se met rapidement à patiner entre une version burlesque d’Harry, un ami qui vous veut du bien et un pâle dérivé de Match Point (avec la belle idée tout de même d’une Léa Seydoux en Scarlett nationale).
Mais là où le film de Woody Allen élisait le hasard comme seul dieu possible, Grégoire Vigneron n’a fait qu’un film sur la chance, de celle qui fait gagner ou non quand on gratte son ticket de Tac-O-Tac.
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