On est vraiment complètement d’accord avec ce que dit Merzak Allouache dans Salut cousin ! : c’est difficile pour les jeunes Algériens de vivre écartelés entre la fidélité aux racines et l’envie de réussite en France, Paris peut être un très piégeux miroir aux Allouache et les skins racistes sont de sales cons. Le problème, […]
On est vraiment complètement d’accord avec ce que dit Merzak Allouache dans Salut cousin ! : c’est difficile pour les jeunes Algériens de vivre écartelés entre la fidélité aux racines et l’envie de réussite en France, Paris peut être un très piégeux miroir aux Allouache et les skins racistes sont de sales cons. Le problème, c’est la façon dont il le dit. Il était certes intéressant d’évoquer par la bande la situation algérienne sous l’angle de la comédie mais, à la vision de Salut cousin !, on se demande si c’est Allouache qui séchait les cours de l’Idhec ou si ce sont les profs qui étaient nuls : un scénario conventionnel sur le mode rat des villes/rat des champs, une mise en scène à l’emporte-pièce, une partie des comédiens peu convaincants (particulièrement le calamiteux Mess Hattou), du bon sentiment à la pelle… On ne retient que deux éléments positifs : la séquence sur la famille algéro-française qui retourne tous les présupposés misérabilistes d’usage et la performance pleine d’énergie et de nuances du nouveau venu Gad Elmaleh. Pour le reste, Salut cousin ! fait l’effet d’un trop long et trop laborieux sketch de Smaïn.
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