Dostoïevski revu par Bollywood.
Cette adaptation, par le réalisateur de Devdas, des Nuits blanches de Dostoïevski relève d’un cinéma bollywoodien honorable mais un peu lisse, affadi par son côté show de Broadway. Quelques chorégraphies sortent du lot, celles dansées par Randir Kapoor (le petit-fils de Raj, surnommé le “Charlie Chaplin indien”), mais elles souffrent de ne pas être portées par une mise en scène plus affolée. On retiendra une scène osée pour le genre, érotico-kitsch à souhait, traduction évidente d’une masturbation nirvanique. Outre le déhanché évocateur de l’acteur, nous restera en tête l’image de ce dernier au bord d’une fenêtre ouvrant le tissu qu’il a autour de la taille pour sentir la brise du soir sur ses parties les plus intimes. Grrr !
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En salle le 29 juillet.
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