Le journaliste et réalisateur français continue sur la lancée de son discours des César en remettant sa récompense aux ouvriers de l’usine Whirlpool qui luttent contre la délocalisation de leur usine en Pologne.
« On dit rendre à César ce qui appartient à César. Mais moi, je voudrais rendre au peuple ce qui appartient au peuple! ». On ne pourra pas reprocher à François Ruffin son manque de cohérence. Le candidat aux élections législatives dans la 1re circonscription de la Somme a choisi de donner son César aux ouvriers de Whirlpool qui luttent actuellement contre la délocalisation de leur usine en Pologne. Une manière d’attirer l’attention sur ce combat et d’une nouvelle fois détourner les César à des fins politiques, comme lors de son discours à l’Académie du 24 février dernier.
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« Des visages inconnus mais qu’on peut faire sortir de l’ombre »
« Cette récompense n’a été possible que parce que des gens m’ont donné une force et leur confiance : ce trophée qu’on m’a remis, il est dû à des centaines, des milliers de gens, des Patrick, des Marie-Hélène, des Jean-Pierre, des Jocelyne, des visages inconnus mais qu’on peut faire sortir de l’ombre, le temps de quelques mots. » a déclaré Ruffin à l’occasion d’un meeting à Longueau.
Une démarche qui rappelle celle de Gilles Porte qui, après son César de meilleur premier film pour Quand la mer monte (film co-réalisé avec Yolande Moreau) en 2005, avait réalisé une série de photos avec des habitants du Nord sans qui son film n’aurait pas existé.
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