Reconstitution historique pompière dans l’ombre des Lumières danoises.
Près de vingt ans avant la Révolution française, la couronne du Danemark se convertissait déjà aux idées des Lumières sous l’influence du médecin du roi, un adepte de Rousseau et Voltaire.
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De cette histoire méconnue, le multi-primé Royal Affair, réalisé par le scénariste d’ordinaire plutôt habile des adaptations de Millénium, Nikolaj Arcel, va explorer la face la plus secrète : la liaison, sentimentale et intellectuelle, qu’entretenait le médecin avec la souveraine, et qui précipita le renversement du régime.
Des batifolages en dentelle, des complots politiques et des tragédies familiales, rien ne manque au cadastre de cette banale et laborieuse romance historique, sinon un souffle romanesque, un point de vue, ou encore un peu de danger qui déborderait le cadre de la simple reconstitution ad hoc.
Mads Mikkelsen y est lui comme à son habitude : flottant, bizarre, et pas loin de somnoler.
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