Mike, un jeune as du poker, décide d’abandonner sa périlleuse vie de joueur professionnel et, encouragé par sa petite amie, retrouve le droit chemin en se consacrant à ses études et en gagnant laborieusement sa vie. Mais lorsque son complice de poker sort de prison, la tentation est trop forte. Mike replonge et se retrouve […]
Mike, un jeune as du poker, décide d’abandonner sa périlleuse vie de joueur professionnel et, encouragé par sa petite amie, retrouve le droit chemin en se consacrant à ses études et en gagnant laborieusement sa vie. Mais lorsque son complice de poker sort de prison, la tentation est trop forte. Mike replonge et se retrouve endetté jusqu’aux yeux. Dahl, auteur surestimé de néopolars roublards, semble avoir abandonné toute trace d’ambition et d’inspiration avec cette histoire banale et ressassée de chute et de rédemption dans le milieu des tripots. Résultat : le spectateur a l’impression d’avoir déjà vu plusieurs fois le film, qui ressemble à du Scorsese édulcoré. Rounders n’est en définitive qu’une commande pour Miramax, censée mettre en valeur le nouveau poulain du cinéma américain (le très fade Matt Damon), ici entouré par de « grands acteurs » qui font leur numéro habituel sans trop se forcer (sauf l’inénarrable John Malkovich qui imite bien l’accent russe).
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