Il n’est guère étonnant que la mention privilégiée au sein du premier teaser de Kong : Skull Island soit “par les producteurs de Godzilla“. Précision importante que cette évocation du remake de Gareth Edwards, pour envisager clairement de quoi se constitue ce film-annonce de l’énigmatique blockbuster : d’une myriade de hors-champs saisissants, de bribes parcellaires […]
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Il n’est guère étonnant que la mention privilégiée au sein du premier teaser de Kong : Skull Island soit « par les producteurs de Godzilla« . Précision importante que cette évocation du remake de Gareth Edwards, pour envisager clairement de quoi se constitue ce film-annonce de l’énigmatique blockbuster : d’une myriade de hors-champs saisissants, de bribes parcellaires de monstre à demi absent, d’effets de suspens et de dévoilement, sous couvert d’un concept de grand spectacle plus suggéré que surdimensionné. C’est l’imagination du spectateur qui l’emporte ici sur l’esbroufe. Onze ans après le remake de Peter Jackson, cette résurrection du singe géant semble concentrer en une même jungle touffue les références geek : du Predator pour la densité sauvage, du Aliens pour le côté commando de GIs, et une démesure de l’aberration-titre qui le rapproche davantage des mastodontes de Jurassic Park ou de Pacific Rim que du Kong kitsch de la version de John Guillermin (1976).
Ce sont Brie Larson et Tom Hiddleston qui tiennent le haut de l’affiche, épaulés par Samuel L. Jackson et John Goodman. En attendant le Godzilla versus King Kong de la Warner Bros, prévu pour 2020, donnons-nous donc rendez-vous le 8 mars 2017 en terre inconnue, pour ressentir de nouveau l’angoisse primitive inhérente au climat poisseux de Skull Island, ce royaume fantasque au sein duquel, loin de toute civilisation superfétatoire, règne le gorille géant…et ce depuis le Hollywood de l’Age d’Or (King Kong, 1933).
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