Un écœurant navet : ce soir tu vas rendre.
Porté par un tandem Marciano-Boublil dont l’humour bébête n’a pas fait beaucoup de chemin depuis Ce soir tu vas prendre, Robin des bois, la véritable histoire se place surtout en droite ligne des embarrassantes adaptations de classiques de la BD qui servent ces dernières années de colonies de vacances au tout-venant dans l’entertainment français : un carnaval de fin d’année mêlant vieilles peaux (avec lesquelles on ne fait pas toujours les meilleures soupes) et jeunes humoristes de passage.
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Au-delà de sa faiblesse comique, le film nous inflige un désagréable défilé de copains, moins acteurs que simples invités, donnant à l’ensemble des airs de fête costumée à peine tenue par un désir de comédie – si ce n’est un principe de contrefaçon comique qui turbine tout au long du film sans trouver une seule bonne idée, et sans même donner l’air d’en chercher une (un running gag sur un personnage qui pue de la gueule, franchement…). La parodie est un genre de troupes et non de coteries.
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