Film d’animation besogneux embrassant l’histoire du Brésil.
C’est l’été, l’agenda des sorties est dégagé et on ne voit pas vraiment d’autre raison d’être allé exhumer ce film d’animation sorti il y a trois ans au Brésil, pays dont il synthétise l’histoire en quatre temps (guerres coloniales, révoltes paysannes, résistance à la dictature militaire, et une époque future imaginaire centrée sur la pénurie d’eau) au moyen d’un personnage d’immortel qui se réincarne à chaque époque.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Le résultat n’est formellement pas très flatteur, ce qu’on pardonnerait volontiers si les quatre épisodes n’étaient pas superposables jusqu’à la caricature : le héros, s’acoquinant avec les contestataires, revit en boucle une même histoire d’amour entravée par les tourments politiques.
Une répétitivité qui cache mal un sérieux manque d’inspiration et d’intelligence du récit : l’histoire est, certes, un éternel recommencement, mais il apparaît surtout que Luiz Bolognesi ne sait en raconter qu’une seule.
Rio 2096 – Une histoire d’amour et de furie de Luiz Bolognesi (Bré., 2013, 1 h 38) en salle le 27 juillet
{"type":"Banniere-Basse"}