Dernière pierre du premier édifice rohmérien, celui des « contes moraux », L’amour l’après-midi raconte l’histoire d’un père de famille tiraillé entre son ménage tranquillement heureux et un soudain désir d’aller voir ailleurs. Pulsion encouragée par sa rencontre avec Chloé (indémodable Zouzou), une jeune femme fantasque et épanouie qui semble tout droit sortie d’une utopie soixante-huitarde.
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Comme dans la plupart de ses films, Eric Rohmer prend à bras le corps son époque qu’il dépeint à la manière de Balzac : le milieu social conditionne le comportement amoureux. Dans L’amour l’après-midi, chef-d’œuvre de sensualité, enveloppé dans la superbe photographie de Nestor Almendros, il s’agit de la petite bourgeoisie intellectuelle parisienne.
Le film est à (re)découvrir sur Arte jusqu’au 30 septembre.
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