En 2015, Vincent Lindon avait reçu le prix d’interprétation à Cannes pour son rôle dans La Loi du marché. Mais regarder le film de Stéphane Brizé pour sa performance serait une erreur, le long métrage dévoile surtout, et met en lumière les “mécanismes parfois invisibles ou inconscients du libéralisme”, comme nous l’écrivions dans notre critique. Le réalisateur avait un but, poursuivions-nous: “Montrer comment le libéralisme n’est pas seulement une abstraction mais une vision du monde et du travail qui contamine le quotidien, et comment on fait pour garder un minimum de dignité dans cet environnement-là.” C’est réussi.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}