Salmigondis SF à vibrations métaphysico-existentielles. Un peu indigeste.
Ce n’est bien sûr pas une surprise, mais Renaissances ne se mesure pas du tout aux mastodontes estivaux entre lesquels il est venu discrètement se loger : on le rangera plutôt dans la catégorie des bidules SF à miniconcepts un poil neuneus, soit ici l’occasion offerte à un milliardaire à l’article de la mort (Ben Kingsley), de se réincarner dans un jeune corps (Ryan Reynolds).
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Hélas, la bonne ambiance (clubbing, planche à voile, etc.) n’est que de courte durée : l’intéressé découvre bientôt que le corps qu’il occupe n’est pas né dans une éprouvette mais a bien appartenu à un pauvre homme, laissant derrière lui femme et enfant.
Scénario franchement étroit
On ricane un peu devant ce scénario franchement étroit, rapiécé ici et là par des astuces clownesques (bingo, l’ancien occupant du corps de Damian était un Marine, du coup il savate encore comme un chef !). Mais autant il est vite clair que Renaissances plafonnera au niveau des petites pièces montées d’un apprenti Christopher Nolan, autant il fait tout de même preuve d’un esprit assez joueur, devenant in fine un “qui est qui ?” pas si déplaisant où les méchants se réincarnent en série et les identités passent de visage en visage, façon parodie de Mission: Impossible. Dont le nouvel opus sort également durant l’été. Joli coup de coude à son voisin de table.
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