RED ROAD d’Andrea Arnold
avec Kate Dickie, Tony Curran, Natalie Press
(G.
-B., Dan., 2006, 1 h 53)
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Un premier film écossais où il est question
de vengeance et de vidéosurveillance. Intrigant.
Une femme ayant perdu son mari et sa fille passe
ses journées de travail à surveiller sur des écrans
télé les quartiers à risques de sa ville. Le seul contact
que Jackie semble avoir avec le monde consiste
en des rapprochements zoomés sur certains passants
auxquels elle s’est attachée au fil de ses observations.
Autant dire que Red Road commence mal en
s’inscrivant dans un dispositif – les installations vidéo –
bateau, artificiel et surtout totalement dispensable
au vu du reste du film. Dès que l’on sort de ce cadre
trop confortable, les corps s’imposent enfin sans
autre justification que leur désir, brut et complexe,
de survie : après avoir reconnu, sur l’un des écrans,
l’homme à l’origine de la mort de sa famille, Jackie
décide de l’approcher. Porté par un vrai sens
de l’incarnation, ce premier film écossais opère une
fine et tangible progression dans la perception des
personnages et constitue, au final, une bonne surprise.
Ne pas se fier aux apparences, donc.
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