Malgré un beau casting, ce revenge movie made in France manque terriblement de souffle comique et d’impertinence.
Rebelles d’Allan Mauduit (Fr., 2018, 1 h 27)
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En 2008, la gentillesse abusive de Mélanie (Marilou Berry) lui causait bien des contrariétés, si bien qu’un beau jour elle décidait soudainement de devenir une véritable et enfin respectée Vilaine fille. Dix ans plus tard, Sandra (Cécile de France), Nadine (Yolande Moreau) et Marilyn (Audrey Lamy), pour s’offrir enfin la vie dont elles rêvent, n’ont d’autre choix que de découper en rondelles leur violeur de patron.
L’émancipation féminine chez Allan Mauduit (également réalisateur de la première saison de Kaboul Kitchen et scénariste des Reines du ring) est souvent synonyme de violence, et les filles n’hésitent pas à dégainer coups de poing et carabine pour neutraliser, ici, une bande de bandits masculins ridicules.
C’est comme des sœurs de Thelma et Louise ou des guerrières débarquées d’une obscure série B que se rêvent les trois héroïnes badass de Rebelles, employées dans une conserverie de Boulogne-sur-Mer. Sur le papier, ce revenge movie made in France prétendument féministe avait de quoi séduire. Mais englué dans une lumière verdâtre, rappelant l’univers glauque des films de Jean-Pierre Jeunet, servi par un humour bête et pas si méchant et des personnages archétypaux dontles comédiennes, malgré leur talent, semblent ne savoir que faire, le film, aussi maquillé que le visage de Cécile de France, manque terriblement de souffle comique, de verve burlesque et d’impertinence.
https://youtu.be/XHDkgeMPwVA
Rebelles d’Allan Mauduit (Fr., 2018, 1 h 27)
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