Un western pour enfants un peu lisse.
Semé de références (John Sturges, Sergio Leone), Rango pourrait n’être qu’une parodie de parodie de western en mode Shrek. Et en effet, quelque chose d’un peu factice traverse le film : une efficacité trop voyante, une volonté de plaire trop évidente, l’effet d’une formule savamment appliquée.
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Le graphisme est soigné, mais pas d’une originalité renversante. Les blagues sont millimétrées. Et le récit (la pénurie de pétrole racontée aux enfants) est intelligent tout en étant un peu opportuniste.
Pourtant, il y a une histoire parallèle et qui serait la version cour d’école du Zelig de Woody Allen. Rango, ce geek qui ne connaît rien à la vie et qui, forcé de quitter le foyer de sa première enfance, découvre un monde inconnu et hostile, ce caméléon qui s’adapte à son interlocuteur et s’invente un personnage de héros pour se faire aimer de l’autre, c’est un peu l’histoire de tous les petits garçons timides.
En cela, le film affleure par endroits ce début de sincérité qui manque à l’ensemble.
Avec la voix de Johnny Deep.
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