Il ne pleut pas dans Rain. Pas la moindre goutte, rien qui ne vienne atténuer la chaleur suffocante de ce summer movie néo-zélandais glissant sur l’écume languide des films de Jane Campion. Janey a 13 ans – l’âge des lolitas, dit-on. C’est l’été, dans la maison de vacances au bord de l’eau, et les garçons […]
Il ne pleut pas dans Rain. Pas la moindre goutte, rien qui ne vienne atténuer la chaleur suffocante de ce summer movie néo-zélandais glissant sur l’écume languide des films de Jane Campion. Janey a 13 ans – l’âge des lolitas, dit-on. C’est l’été, dans la maison de vacances au bord de l’eau, et les garçons de son âge n’intéressent pas Janey. Alors, quand elle surprend sa mère dans les bras musclés du voisin, elle se dit : “Et moi, et moi, et moi ?” Sur ce canevas typiquement lolitesque se déploie un joli film – trop joli peut-être – d’une indolence trompeuse sur l’adolescence et la perte inéluctable de naïveté qui l’accompagne.
(Critique parue dans le supplément au n°646 des Inrockuptibles, Les 40 ans de la Quinzaine)
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}