Fantasme inavoué et inavouable de milliers d’adolescents dans les années 90, Tara Reid avait tout pour devenir une star Hollywoodienne.
Fantasme inavoué et inavouable de milliers d’adolescents dans les années 90, Tara Reid aurait pu devenir une star Hollywoodienne grâce à sa présence dans de nombreux blockbusters (Urban Legend, Sexe Intentions, American Pie) mais le destin en a décidé autrement. Qu’est-elle devenue depuis toutes ces années ?
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Une enfant de la balle
Tara Reid est née en 1975 dans le New Jersey au sein d’une famille d’enseignants. Très jeune elle fait part de son envie de jouer la comédie, et elle se retrouve très rapidement dans de nombreuses publicités pour des marques comme Jell-O ou McDonald’s. Un peu plus tard elle fréquente la prestigieuse Professional’s Children School de Manhattan, un établissement qui a été visité par de prestigieux élèves comme Christina Ricci et Sarah Michelle Gellar. Ce début sur les chapeaux de roue laissait penser qu’elle aurait pu devenir une It girl de Hollywood et pourtant…
Les débuts à Hollywood et la gloire
Bien que cela puisse être difficile à concevoir, ou même à imaginer, Tara Reid s’est à un moment donné illustrée dans un film des frères Coen. C’était en 1998 et c’était dans The Big Lebowski. Inutile de signifier que ce n’est pas pour la prestation de la jeune blonde que le film est devenu culte. A la suite de cela, elle aurait pu poursuivre, sur un malentendu, sa route dans le circuit du cinéma indépendant mais elle a préféré le glamour et les fanfreluches chers au système hollywoodien. Bien lui en a pris puisqu’elle s’illustre par la suite dans de nombreux films qui ont su marquer les esprits de la jeunesse des années 90. Elle a en effet tours à tours joué dans Urban Legend, puis tenu un petit rôle dans Sexe Intentions.
Mais c’est avec American Pie, véritable fable comique et grotesque sur l’adolescence, dans lequel elle incarne la naïve Vicky qu’elle casse véritablement l’écran. Le film a su convaincre les critiques, dont l’inénarrable Roger Ebert, et le public puisqu’il a amassé au total plus de 235 millions de dollars au box-office en 1999.
En 2000, elle enchaine avec un film de Robert Altman aux côtés de Richard Gere et Helen Hunt dans Docteur T et les femmes, ce qui reste à ce jour sa dernière collaboration avec un réalisateur de talent. Certains attribuent ses nombreux mauvais choix de carrière à son abus d’alcool et de fêtes endiablées. N’oublions pas qu’à cette époque là, elle traine ses guêtres avec deux personnes qui répondent aux noms de Paris Hilton et Lindsay Lohan, ce qui ne pousse pas forcément à la sobriété.
Les nombreuses sorties de route
Pour ceux qui ont la mémoire courte il faut savoir que les casseroles de Tara Reid sont plus nombreuses que les chemises de Parker Lewis. D’une main de maitre, elle a réussi à enchainer les navets à un rythme soutenu. Elle a ainsi interprété Angélique dans Les visiteurs en Amérique en 2001 (seriously ?), puis elle a joué dans The Crow : Wicked Prayer, une énième suite du chef-d’œuvre originel de 1994 avec Brandon Lee. Pour Mon boss, sa fille et moi elle est même nominée à deux Golden Raspberry Awards pour le titre de plus mauvaise actrice. Entre deux nanars, elle reprend son rôle de Vicky dans American Pie 2 qui cartonne à nouveau. Elle s’octroie cependant une parenthèse rigolote en jouant dans la délirante série Scrubs en 2003.
Ce rebond comique ne l’empêche pourtant pas de délaisser les plateaux de tournage et de se laisser aller aux joies et délices de la télé-réalité avec sa propre émission. Pour les besoins de Taradise diffusée sur la chaine E Entertainment en 2005 elle voyage donc dans de nombreuses destinations de luxe et officie en quelque sorte en tant que guide touristique télévisé. Il faut croire que cette « aventure » lui a donné envie de réitérer l’expérience puisqu’en 2011 elle participe à Celebrity Big Brother, une sorte de Loft pour d’anciennes semi-célébrités au bout du rouleau. Dur. Mais l’un de ses plus grands méfaits restera sans doute sa collaboration avec Christian Audigier (RIP) le patron de la très élégante marque Ed Hardy, qui a donné lieu à une ligne de vêtements nommée Mantra.
Le miraculeux retour
De manière inespérée elle renoue pourtant avec le succès en 2013 grâce au nanar Sharknado. Le téléfilm a en effet explosé les scores d’audience, à la télévision et sur Internet. Malgré (et sans doute grâce à) une intrigue improbable (une tornade entraîne une invasion de requins dans Los Angeles) des effets spéciaux plutôt rudimentaires et des acteurs lessivés Tara Reid et Ian Ziering ( Steve Sanders dans Beverly Hills) le film est devenu culte. Tant et si bien que deux suites ont vu le jour, dont Sharknado 3 : Oh hell no ! qui vient tout juste d’être diffusé aux Etats-Unis. Il se murmure même qu’une quatrième suite serait prévue pour 2016. De quoi croire au rêve américain.
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