A l’aube de l’an 2000, Mena Suvari est devenue une star grâce à deux film situés aux antipodes : « American Pie » et « American Beauty ». Pourtant elle s’est faite de plus en plus discrète par la suite. Mais qu’est-elle devenue ?
Des débuts éclectiques
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Dès son plus jeune âge Mena Suvari connaît les joies et les délices du mannequinat pour enfant. Elle poursuit cette activité lors de son adolescence tout en passant des castings pour des publicités et des séries télévisées.
On peut ainsi la voir dans Incorrigible Cory à tout juste seize ans puis dans Urgences et Chicago Hope. Elle ne se fait véritablement remarquer qu’en 1997 avec Nowhere, une sorte de Beverly Hills sous acide qui clôt la trilogie apocalyptique adolescente de Gregg Araki. Le casting y est d’ailleurs mémorable puisqu’on y retrouve James Duval, Heather Graham, Ryan Philippe, Denise Richards, Rose McGowan et Shannen Doherty, entre autres.
Elle décroche par la suite un petit rôle dans un film qui deviendra culte, Les taudis de Beverly Hills, aux côtés de Marisa Tomei et Natasha Lyonne, qui jouera également dans American Pie quelques années plus tard.
Le succès fulgurant à l’aube du nouveau millénaire
Elle débute l’année 1999 en apparaissant dans Carrie 2 qui ne laisse pas vraiment présager du succès qu’elle va pourtant connaître quelques mois plus tard.
La même année, elle donne la réplique à Jason Biggs et Tara Reid dans American Pie, comédie potache qui tourne essentiellement autour de la « première fois » et logiquement devenue culte depuis lors. Le film est un énorme succès commercial qui a rapporté plus de 325 millions de dollars de recettes.
Malgré cela on remarque que la quasi totalité du casting, sauf Alyson Hannigan, est retombée dans les limbes de la lose ou de l’anonymat – mais n’est-ce pas synonyme à Hollywood ? – quelques années plus tard.
Après American Pie, elle enchaîne avec un autre grand succès, aux antipodes de la comédie délurée, American Beauty. Le film dépeint le quotidien morose d’américains de la classe moyenne qui s’ennuient ferme dans leur banlieue, au point de péter les plombs. Mena Suvari y joue Angela, une lycéenne qui va nouer une relation avec le père de sa meilleure amie joué par Kevin Spacey. Le film est un énorme succès public (il a rapporté plus de 350 millions de dollars de recettes mondiales) et critique, il a remporté plusieurs oscars dont celui du meilleur film.
https://youtu.be/lmJX1jjvXX0
On pensait que Mena Suvari alternerait par la suite entre des comédies populaires et des films plus exigeants. Que nenni, elle s’est simplement évertuée à jouer dans des films de série B qui ont chacun plombé sa carrière.
L’image de son corps nu recouvert de roses restera tout de même dans les annales du cinéma car il s’agit là d’une des scènes mythiques d’American Beauty, désormais considéré comme un « classique ».
Des nanars comme s’il en pleuvait
Après deux énormes succès public et critique, Mena Suvari a donc décidé de foncer tout droit dans un mur en jouant dans Loser. Il s’agit d’une comédie romantique adolescente avec son ex-partenaire d’American Pie, Jason Biggs, bien connu pour son charisme d’huître. A vrai dire on ne retiendra de ce film, pourtant réalisé par Amy Heckerling à qui l’on doit Clueless, que la chanson « Teenage Dirtbag » de Wheatus, véritable plaisir coupable qui avait su enchanter l’an 2000.
Elle enchaîne avec Bad Girls, une comédie qui louche fortement du côté de Heathers et qui est censée être une parodie noire des années lycée aux Etats-Unis. Mais le résultat est raté et le film fait un flop. Pour se consoler et sans doute pour honorer son contrat elle tourne dans la suite d’American Pie. Elle enchaîne avec D’Artagnan, dans une version très singulière du classique de Dumas avec Justin Chambers, Catherine Deneuve et Jean-Pierre Castaldi. La perte d’un pari l’aurait-elle poussée à agir de la sorte ? En 2003 elle s’essaie au drame indé, Spun, réalisé par Jonas Akerlund, connu pour les clips qu’il a fait pour Madonna, aux côtés de Jason Schwartzmann et Mickey Rourke. Sans grand succès.
La renaissance télévisée
La télévision semble être sa seule planche de salut. En 2004 elle renaît de ses cendres grâce à sa participation dans la série Six Feet Under où elle joue pendant sept épisodes le rôle d’Edie. Puis elle joue en 2011 dans American Horror Story mais 2015 sera-t-elle l’année du comeback ? On l’attend en tous cas prochainement dans South of Hell, une série d’Eli Roth dans laquelle elle incarne une chasseuse de démon, elle-même habitée par l’un d’eux…Tout un programme.
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