L’histoire édifiante d’une lutte sociale dans un feel good movie trop sucré.
A l’été 1984, alors que la Grande-Bretagne est tombée sous le joug de la Dame de fer, un groupe d’activistes LGBT décide d’apporter son soutien à la grande grève des mineurs.
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Mais entre ces deux communautés oppressées par le gouvernement (l’une pour des raisons morales, l’autre économiques), le rapprochement se fera dans la douleur, certains mineurs observant d’un mauvais œil l’aide de ces gays et lesbiennes débarqués de la ville.
Adapté d’un fait réel, avec tout ce que cela suppose d’efforts de reconstitution clinquants (fringues et BO typically eighties), Pride est l’histoire d’une lutte sociale maquillée en feel good movie familial ; une déclinaison du vieux tube The Full Monty, dont on retrouve le même dosage un peu calculateur entre réalisme, comédie et mélodrame.
Sûrement aveuglé par ses indéniables bonnes intentions, Matthew Warchus procède selon la formule éprouvée du révisionnisme positif, consistant à dire ici que la lutte des classes, la répression et l’homophobie furent réglées en trois pintes et une danse disco. Le cinéaste tente certes parfois de donner quelques gages d’ambivalence au scénario, mais rien qui ne peut entamer la bonne humeur assez insupportable de ce film Bisounours.
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