Avec six films en salle (plus un sur Netflix), Raphaël Quenard est sans nul doute la révélation ciné de cette année 2023.
Il est des années dans une vie qui sont des pivots, des caps, des tournants. Nul doute que 2023 figurera comme telle lorsque au cœur d’une carrière à n’en pas douter longue, ample et abondante, Raphaël Quenard se demandera à quel moment ça a basculé.
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Rendez-vous aux César
Le jeune comédien est en effet apparu dans six films sortis en salle cette année auxquels s’ajoute un long métrage Netflix (Cash de Jérémie Rozan). On l’a notamment vu dans Jeanne du Barry, où il interprète le grand chambellan. Sa prestation le plus troublante est probablement celle du frère abusif et retors d’Adèle Exarchopoulos dans Je verrai toujours vos visages. Il était bouleversant en grand dadais désocialisé dans Chien de la casse de Jean-Baptiste Durand, un des premiers films les plus prometteurs de l’année.
Enfin, il a explosé cet été dans Yannick, sa troisième collaboration avec Quentin Dupieux (il tenait de petits rôles dans Mandibules et Fumer fait tousser). Raphaël Quenard est la révélation de l’année et on est prêt à parier que les prochains César ne penseront pas autrement. Lorsqu’on lui demande ce qu’il vise dans les prochaines années, il répond : “Être invité dans des univers d’artistes qui m’inspirent, comme exemplairement celui de Quentin. Puis un jour être moi-même à l’initiative de projets, ne pas seulement les attendre, comme peuvent le faire Jonathan Cohen ou Jean-Pascal Zadi, deux artistes que j’admire.”
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