Le dixième et tant attendu long métrage de Wes Anderson débarquera en salles le 26 août prochain.
Si chaque cinéaste a ses techniques de préparation plus ou moins singulières, Wes Anderson semble faire partie des plus scolaires. En effet, pour lui, pas besoin que ses acteurs passent par la case Actors Studio pour maîtriser leurs rôles à la perfection. Robert Yeoman, le directeur de la photographie de The French Dispatch, prochain film du réalisateur, a confié à IndieWire qu’Anderson avait sorti une “vaste bibliothèque de DVD, de livres et d’articles de magazines” pour préparer au mieux ses acteurs cinq étoiles, ainsi que toute l’équipe de tournage. Et ce, afin qu’ils puissent “assimiler” le cadre d’époque du film.
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Une liste 100 % frenchie
La liste, composée de classiques du cinéma français du XXe siècle, comprend Vivre sa vie de Jean-Luc Godard (1962), Quai des Orfèvres (1947) et Les Diaboliques (1955) d’Henri-Georges Clouzot, Le Plaisir de Max Ophüls (1952) ainsi que Les Quatre Cents Coups de François Truffaut, considéré par Anderson comme l’un des films qui lui a donné envie de faire du cinéma.
Yeoman, qui signe avec ce prochain long métrage sa septième collaboration avec le cinéaste, raconte que “ces cinq films [leur] ont donné le ressenti des films français de cette période, à la fois au niveau de la thématique et du style”. Et pour cause, The French Dispatch se déroule dans une ville française fictive du XXe siècle, au cœur de la rédaction d’un magazine américain. On imagine donc que Wes Anderson s’est inspiré des intrigues des films noirs de Clouzot, des déchirements amoureux du côté d’Ophüls ou encore de la jeunesse rebelle relatée chez Truffaut.
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