Lucas Belvaux a eu la main heureuse en jouant la carte du vaudeville. Le genre a été si souvent investi que sa réussite n’en est que plus aveuglante. Ornella Mutti en plein sursaut de séduction féminine, Antoine Chappey en amant qui force la sympathie, la trop rare Tonie Marshall en meilleure copine dépressive, et surtout […]
Lucas Belvaux a eu la main heureuse en jouant la carte du vaudeville. Le genre a été si souvent investi que sa réussite n’en est que plus aveuglante. Ornella Mutti en plein sursaut de séduction féminine, Antoine Chappey en amant qui force la sympathie, la trop rare Tonie Marshall en meilleure copine dépressive, et surtout Jean-Pierre Léaud en publicité vivante pour la jalousie domestique : la distribution était bonne. Mais c’est à Lucas Belvaux que revient le mérite d’avoir fait jouer à ces instruments a priori dissonants sa petite musique si subtile, harmonieuse alchimie de légèreté et de profondeur.
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