A en croire son auteur, l’étrange et très international Boarding Gate s’origine dans l’envie de filmer Asia Argento. “Le film doit surtout beaucoup à ma rencontre avec Asia, explique Assayas. Elle a ce registre exceptionnel qui lui permet de passer de l’intériorité et d’une justesse inaltérable au plaisir presque enfantin qu’elle a à se montrer […]
A en croire son auteur, l’étrange et très international Boarding Gate s’origine dans l’envie de filmer Asia Argento. “Le film doit surtout beaucoup à ma rencontre avec Asia, explique Assayas. Elle a ce registre exceptionnel qui lui permet de passer de l’intériorité et d’une justesse inaltérable au plaisir presque enfantin qu’elle a à se montrer très physique et à jouer au cinéma d’action.” Comme la Vieille Maîtresse qu’incarne aussi Asia Argento dans le film de Catherine Breillat présenté en fin de festival, le personnage principal, amante assassine et vengeresse, est objet d’obsessions funestes et de trahisons. C’est la femme que l’on aime à la folie, que l’on manipule et que l’on trompe, mais dont on ne sait pas se défaire, parce que l’empreinte de son trouble est trop profonde. “Si tous les cinéastes voient cela en moi, c’est que je dois être un peu ainsi, une femme à la fois manipulée et manipulatrice”, reconnaît l’actrice italienne avec une moue charmante.
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