LEE CHANG-DONG Lui qui s’était éloigné du cinéma sud-coréen pour mieux en défendre les privilèges et la vitalité y resurgit aujourd’hui de la plus remarquable des manières. Romancier et auteur de beaux films estimés jusque bien au-delà des frontières sudcoréennes – Green Fish, Peppermint Candy, Oasis –, Lee Chang-dong revient enfin à son cinéma après […]
LEE CHANG-DONG
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Lui qui s’était éloigné du cinéma sud-coréen pour mieux en défendre les privilèges et la vitalité y resurgit aujourd’hui de la plus remarquable des manières. Romancier et auteur de beaux films estimés jusque bien au-delà des frontières sudcoréennes – Green Fish, Peppermint Candy, Oasis –, Lee Chang-dong revient enfin à son cinéma après quatre années passées à la tête du ministère de la Culture de son pays. “Sur le tournage, je me suis senti comme un athlète qui reprend l’entraînement ; on reçoit la chose avec une certaine violence, les réflexes anciens perdent peut-être de leur acuité mais les sensations sont renouvelées, et domine l’exaltation du recommencement”. Secret Sunshine, son quatrième long métrage, exsude en effet comme aucun autre film cette année à Cannes le plaisir de filmer à nouveau, et une maîtrise tant dans son écriture en incessante réinvention d’elle-même que dans sa mise en scène, d’une fluidité et d’une richesse de construction incomparables au reste de la filmographie de Lee. Rien moins que la plus éclatante surprise de la compétition officielle.
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