Tsaï Ming-liang (né en 1957 à Kuching en Malaisie)Né en 57, Tsaï Ming-liang fait partie de la nouvelle vague du cinéma taïwanais, découvert en France avec son second film, froidement désespéré, Vive L’amour (1994) qui obtient le Lion d’Or à Venise- dans la foulée de Chucking Express de Wong Kar-waï. Il étudie le théâtre moderne […]
Tsaï Ming-liang (né en 1957 à Kuching en Malaisie)
Né en 57, Tsaï Ming-liang fait partie de la nouvelle vague du cinéma taïwanais, découvert en France avec son second film, froidement désespéré, Vive L’amour (1994) qui obtient le Lion d’Or à Venise- dans la foulée de Chucking Express de Wong Kar-waï. Il étudie le théâtre moderne occidental à Taïwan, y fait ses armes, puis est engagé à la télé comme scénariste. Après avoir réalisé des feuilletons durant quatre ans, il passe à la réalisation de son premier film, Les Rebelles du Dieu Néon (1992), un film sur la jeunesse et le mal de vivre, qui prend en compte la réalité de la ville de Tapei, l’incommunicabilité et la violence larvée qu’elle génère. Dans son troisième film, La Rivière (1996) -Ours d’Argent à Berlin-, cet héritier d’Antonioni fait culminer une intensité névrotique et contemplative, et utilise l’élément de l’eau sous toutes ses formes. The Hole (1999) creuse un peu plus ses obsessions et ses phobies, l’isolement, l’eau, la déliquescence généralisée. Et là-bas, quelle heure est-il ? (2000) présenté à Cannes cette année maintient ses longs plans-séquences fixes et mutiques, et rend hommage aux 400 coups de Truffaut, autre idée fixe du cinéaste. Y apparaît même Jean-Pierre Léaud en chair et en os, lors d’une scène au cimetière Montparnasse. On pourra ici revoir l’intégrale de son oeuvre et Et là-bas, quelle heure est-il ? en avant-première.
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