Un adolescent d’aujourd’hui adore Pleasantville, une vieille série familiale en noir et blanc des années 50 que la télévision rediffuse régulièrement. C’est pour lui un moyen d’échapper à la tristesse de son quotidien, entre une mère divorcée et l’ennui du lycée. Jusqu’au jour où une télécommande magique (pourquoi pas ?) le fait entrer avec sa […]
Un adolescent d’aujourd’hui adore Pleasantville, une vieille série familiale en noir et blanc des années 50 que la télévision rediffuse régulièrement. C’est pour lui un moyen d’échapper à la tristesse de son quotidien, entre une mère divorcée et l’ennui du lycée. Jusqu’au jour où une télécommande magique (pourquoi pas ?) le fait entrer avec sa soeur dans le monde de Pleasantville. Sa connaissance parfaite de la série va lui permettre de s’intégrer parmi les personnages bien mieux que dans la réalité, mais son humanité et la fougue de sa soeur vont également bouleverser l’univers aseptisé et lisse de ce paradis artificiel. Joli idée du film, digne de La Quatrième dimension, que de montrer la perte de l’innocence d’un pays et d’une époque par l’intermédiaire de la télévision. Mais après un début alerte et drôle, le film s’enlise dans les bons sentiments et une démagogie pénible. Quant au postulat esthétique du film (la couleur apparaît progressivement dans Pleasantville avec la naissance du désir sexuel ou culturel de ses habitants), c’est sûrement très expérimental, c’est peut-être poétique, mais c’est surtout très moche.
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