Les tourments emberlificotés d’un coach de basket, par l’auteur des « Citronniers ».
On a parfois un peu aimé le ton drolatique et le choc des cultures qui fondent la plupart des films de Riklis. En particulier le précédent, Le Voyage du directeur des ressources humaines (2010), le plus farcesque, où il s’aventurait jusqu’en Roumanie, captant une part de l’absurdité du cinéma local.
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Mais cette fable à moitié biographique, inspirée par la vie
d’un célèbre entraîneur de basket israélien (Ralph Klein) en Allemagne, fleure l’artifice et l’approximation.
En particulier le lien entre le Juif d’origine allemande hanté par ses traumas familiaux de la Seconde Guerre mondiale et l’immigrée turque (incarnée par Amira Casar – autre artifice).
Ce micmac historico-social ne prend pas, d’autant plus qu’il interfère avec l’aspect sportif. Un peu de Shoah, un peu de drame d’immigration, un peu de dilemme de coach sportif ; le tout distribué avec une régularité métronomique par un montage dosé et un casting international.
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